Ayant grandi dans la ferme de ma grand-mère, j’ai toujours été au contact d’animaux. J’ai beaucoup appris aux côtés de cette femme des années vingt qui avait acquis d’énormes connaissances pour soigner elle-même ses bêtes en développant un sens de l’observation incroyable et surtout une très bonne intuition ; et bien sûr, elle savait concocter de vrais remèdes… de grand-mère !  

Les « chamans » disent que nous possédons trois sortes d’intelligence :  vitale, cérébrale et celle du coeur. Alors pour ma deuxième partie de vie, je souhaite privilégier l’intelligence du coeur, celle qui me pousse à être pleinement moi, à me réaliser à travers ce qui me fait réellement vibrer. Et ce qui me rend vivante, c’est  la compagnie des chevaux. Alors oui il me tient à coeur de me mettre à leur disposition pour mettre des mots sur leurs maux qu’ils ne peuvent verbaliser.

C’est un pari un peu fou car la médecine des fréquences est peu connue en France comparée aux pays de l’est, pourtant elle me semble tellement juste et dans l’air du temps. Ce changement de paradigme est pour moi inévitable : prendre en compte le bien-être de son cheval dans sa globalité, son corps physique, ses émotions, ses traumatismes, faire des liens, chercher le point de départ d’une problématique comportementale ou pathologique.